Quand on entend le mot « hippothérapie », on pense tout de suite à monter à cheval pour les personnes ayant un handicap mental ou physique. L’hippothérapie c’est plus que ça. À côté du travail thérapeutique pour les personnes ayant une déficience, l’hippothérapeute s’emploie à accompagner les personnes qui sont en difficulté de vie par une prise de conscience et l’exercice des organes sensoriels.

1. La rencontre sensorielle et relationnelle

Les sentiments comme la crainte, la supériorité, l’étonnement, etc. sont mis à jour grâce à l’interaction avec le cheval. En fait, le cheval est un miroir des émotions : il s’accorde aux états d’âme. La personne en situation de handicap ne sait pas faire autrement que de vivre dans le ici et maintenant, en pleine conscience.

Dans cet aspect de l’hippothérapie, nous stimulons l’emploi des organes sensoriels (sentir, toucher, entendre, voir) qui place la personne dans le monde du « ici et maintenant ». Cette méthode est connue sous le mot « snoezelen ».

La communication, verbale et non verbale, joue un rôle important dans ce processus. Par ailleurs, il n’est pas toujours obligatoire que le bénéficiaire monte à cheval. Ce qui est important dans la manière de travailler, c’est que l’hippothérapeute crée un climat où la sécurité physique et mentale est stimulée et garantie.

2. Équitation adaptée

L’hippothérapie peut devenir une activité de détente, en groupe ou individuellement.
Le cavalier déficient apprend à monter à cheval avec du matériel adapté, des accompagnants spécialisés bien souvent dans un manège.
Il n’y a pas de but thérapeutique en soi mais il peut y avoir des effets thérapeutiques grâce à l’interaction avec le cheval et/ou avec le groupe.
La personne va développer de la confiance en soi et de l’estime de soi. Elle va apprendre à définir ses propres possibilités et ses limites.
C’est un entraînement physique pour le corps.

3. Le travail au sol

 Il stimule la communication entre le cheval et l’homme grâce au langage corporel.

Le but est de développer une relation basée sur le respect mutuel et la confiance . La personne en situation de handicap prend la position de référent et enseigne à son ami le cheval des exercices sous forme de jeux.

4. La rééducation par l’utilisation des mouvements du cheval

Le cavalier s’accorde aux mouvements du cheval principalement au pas.
La marche du cheval se fait en trois dimensions et est fort analogue à notre façon de marcher, donc le bassin bouge de la même manière.
Cela stimule:

• la posture,
• la mécanique du mouvement,
• l’équilibre